Salut, merciiii d’être là !
Bah oui…Je sais bien, je peux pas en dire autant puisque j’ai mis presque 2 mois à revenir. Mais à cet instant, ok c’est bon pour moi je suis fin prête à publier la suite de mon article concernant l’île de Fuerteventura.
D’ailleurs, non, rien de vrai à cela. Car si mes photos sont choisies depuis un bout de temps, positionnées sagement les unes sous les autres, me reste ce texte à élaborer, fichu texte j’ose dire. pfff article…déjà rien que le mot « article » je n’y crois pas moi-même. Comment m’y prendre cette nouvelle fois ? que dire sous un angle nouveau d’un énième voyage où tout y est beau, tout y est joli ? mais surtout comment l’aborder en toute légèreté en ces temps difficiles, cette période inédite, sans précédent, période trouble comme il se dit précautionneusement à la TV, hmm…période de merde totale si je traduis le fond de ma pensée. Tiens donc ! première p’tite grossièreté écrite en 8 ans de blog, alors ma grande que t’arrive-t-il ? elles sont passées où tes jolies phrases hein ? tes « haut les cœurs » dispersés comme le marchand de sable le fait à ceux trop soucieux qui ne trouvent pas le sommeil.
Je sens que j’ai besoin de développer… pourquoi m’en priverais-je? puisque le confinement me donne le temps pour, et me déculpabilise de tirer en longueur ces longs paragraphes que je m’astreins toujours à devoir réduire, museler mes mots, imaginant personne à l’horizon de suffisamment oisif et inoccupé pour s’y attarder, de s’y intéresser dans meilleur cas. En dehors de mon noyau dur de très proches, dont je ne minimise pas le bon effet de ressentir leur chaleureuse présence virtuelle.
ℹ Message aux nouveaux visiteurs, ceux venus tout spécialement afin d’affiner leur désir de se rendre un beau jour sur cette fabuleuse île. Tout d’abord, Bienvenue à vous, afin de ne pas être trop déstabilisés (saoulé en langage jeune & direct) vous pouvez comme au jeu de l’oie passer (ou scroller en langage jeune & high-tech) directement votre tour sur ce qui suit de non essentiel et ainsi allez droit à votre but. La suite en image devrait vous faire tourner la tête et mettre probablement un therme à vos éventuelles hésitations de voyage. Une suite d’images et uniquement que cela car pour ce qui est de vous donner trucs et astuces, détails historiques, localisations GPS, degrés ressentis; km effectués et le budget qui va avec….faudra vous référer à d’autres sites, mais ça vous l’aurez vite remarqué par vous-même ! 😉 ⏩
J’avais écrit il y a 2 mois qu’il y aurait une suite, et comme j’aime faire ce que je dis et surtout finir ce que je fais…
Tout est une question de motivation, de volonté, hein c’est bien comme ça qu’on dit ? mais pour être sincère avec vous, j’ai surtout à l’esprit que l’été 2020 n’aura pas permis à tout le monde de voyager, ou d’aller aussi loin qu’initialement prévu, privant certaines réunions familiales de se faire aussi et v’là que moi j’arrive ici à la limite du ridicule en toute indécence avec mes tongs, mon UV 50 en plein mois de novembre. Est-ce vraiment nécessaire? à tort ou à raison, je ne cache pas que je me suis bien trop posé cette question et me la pose toujours au moment ou je finis cette phrase. Loin de mes intentions avec ce nouveau partage de prendre des postures de V.I.P en narguant tout le monde au passage, mais comprenez que je ne me voyais pas non plus parler des catacombes de Paris (faudrait déjà que ça soit ouvert- faudrait déjà ne plus être confinés), cela sous prétexte que depuis le mois de mars dernier rien ne ressemble à une grande farandole joyeuse à travers le monde, (vous l’avez l’image là ? « it’s a small world » à Disneyland, on est bien loin de ressembler à ça ou je me trompe ?). Alors oui fichu texte vraiment, tant je tiens à trouver le bon équilibre entre l’exaltation sans borne que ranime le souvenir de Fuerteventura et l’humilité réelle de circonstance qui résonne aussi en moi. Maintenant que je vous ai fait part de mon malaise, en me justifiant plus que nécessaire penserez-vous surement, bah je vais bien devoir quand même poursuivre et faire fi de trop de précautions, ou sinon c’est quoi la suite ? fermer mon blog une bonne fois pour toutes? il y a déjà assez de privations comme ça actuellement…plus de rassemblement, plus de rencard, plus d’embrassade et de sourire; enfin je vais pas vous faire la liste, vous la connaissez aussi bien que moi. Alors, si en plus je m’autocensure de partager quelques photos au prétexte que soudainement elles m’apparaissent trop ensoleillées pour l’humeur collective…c’est qu’il y a un souci. Mais, tandis que cette nouvelle phrase vient s’ajouter aux précédentes que j’écris pour vous, pour toi, j’ai mon fort intérieur qui me rappelle à la raison et surtout me fais souvenir de la raison initiale de la création de mon blog, qui consistait à dépasser mon syndrome de l’imposteur de photographe amatrice qui souhaitait surtout naïvement partager un peu d’évasion en ces pages, en y montrant « du beau, du coloré, du rigolo et de la douceur aussi » dans un monde où je ressens que le moche, le sombre, le triste et l’agressivité prend à mesure que je vieillis de plus en plus de place…alors, je me rassure avec l’idée qu’il y a toujours en ce moment même des gens réceptifs, assez imaginatifs pour se croire capable de rentrer dans l’une de mes images, des gens heureux comme le chantait dans sa ballade désuète Gérard Lenorman, ceux qui ne se privent pas de glousser de rire pour un coussin péteur ou pour une blagounette carambar foireuse, ceux qui estiment encore comme Louis Chedid en 78 que malgré un monde cinglé qui n’a beau pas être beau on peut l’avoir encore dans la peau et lui dire j’t’aime j’t’aime j’t’aime. Alors pour eux, pour vous, mais aussi pour mon mental, je préfère me dire que cela peut avoir encore un peu sens et de saveur que je fasse ici parfois, sans culpabiliser, quelques apparitions quel qu’en soit l’état du monde.
▶Donc, oui nous revoilà ! ma famille et moi sur cette île, nous avions tant attendu que cela soit possible, espéré que le rendez-vous se fasse et qu’il ne soit pas totalement compromis, que vous pouvez me croire si je vous dis qu’il ne s’est pas passé une seule journée sans que nous ne ressentions pas l’immense privilège de poser nos yeux sur de tels paysages.
Amoureuse des îles Canaries, en particulier pour leur aspect sauvage et de la plénitude qui y règne, je savais par avance que le programme détente serait honoré mais que mon journal « Marie Claire » soit aussi raccord, et vise aussi juste sur ce coup-là… j’aurais pas dit mieux, ni autrement.
Introduction faite (tant bien que mal, j’en conviens), j’arrête mon bavardage pour mieux reprendre le fil mais surtout les routes de l’île que nous avons sillonnées sous ciel généralement bleu, occasionnellement nuageux et cela jusqu’à la tombée de la nuit.
Maintenant que le cadre est posé, je me consacre uniquement à ce que je préfère, autrement dit à refaire un p’tit bout de chemin avec vous sur les meilleurs endroits que nous avons sillonnés pendant nos vacances. Nul besoin que j’abuse de superlatifs avec ce qui suit, prenez par exemple: fabuleux, sublime, magnifique, incroyable, époustouflant, grandiose, trop beau, trop ouf… mettez-les à ma place où bon vous semble que de toutes les façons ce sera un sans-faute !
Commençons par ce chemin qui vous mènera au mirador astronomico de sicasumbre.
Là, nous venons de quitter un autre mirador, celui del Risco De Las Peñas. Où, peut-être y distinguerez-vous aussi le contour d’une forme corporelle, voire deux ! oups, shocking
Et tandis que nous roulons ensuite sur cette route sans personne aux alentours, voilà que soudainement traverse pile devant nous cette chèvre au pas tranquille, et me dire juste après avoir eu le temps de l’immortaliser qu’il est toujours très prudent de ne jamais dépasser les limitations de vitesse autorisées en voiture sans quoi direct et sans exagération aucune, on se la prenait de plein fouet sur le pare-brise.
Après la chèvre, la transition est faite pour vous remontrer les minois adorables des 2 écureuils de Barbaries que nous avions pu entrevoir furtivement, fallait faire vite car ils comprirent en moins de trois secondes que nous n’avions rien pour eux entre nos doigts. Les petits malins…
et enfin pour clore la minute animalière, ici cette autre route où j’ai rapidement eu le temps de baisser ma vitre pour réaliser à la distance où nous étions d’eux, qu’il s’agissait bien d’un troupeau de moutons.
Maintenant, allons aux grottes d’Ajuy, cette deuxième destination très agréable mais aussi très touristique nous aura fait profiter de découvrir un super bel endroit et par la même occasion de recroiser d’autres Terriens ! tellement jusque-là nous étions seuls partout sauf à la station d’essence et dans les supermarchés.
Terriens dont le retrait du masque se faisait possible à la seule condition d’exposer son body summer 2020 sur le sable, et d’être à bonne distance des inconnus qui l’entourent comme ici sur la plage de sable noir d’Ajuy.
Justement, il est temps pour moi de ne plus tourner autour du pot, car oui, Fuerteventura c’est aussi ça….des plages des plages des plages, de partout sur l’ile. Quelles sont vos préférences ? vous êtes plutôt sable noir, sable blanc ? vous trouverez les deux, avec ou sans vent qui fouette les mollets ? les deux sont possibles, quoi d’autres encore ? vous aimeriez des vagues agitées ou le calme plat d’une eau turquoise et cristalline ? des sportifs amateurs ou chevronnés sur les flots ? des nudistes tout bronzés ? vous prendre pour Tom Hanks seul sur des kilomètres de plage ? je confirme que là encore il y a toutes ces possibilités-là.
Allez, venez donc ! suivez-moi, suffit juste de se faufiler par là, mais si on passe voyons !
Je commence par la plus étonnante des plages, « Popcorn beach » comme son nom l’indique, l’originalité du sable suscite tellement l’intérêt des instagramers que des panneaux nous rappellent qu’il est interdit d’en repartir avec une petite ou grande poignée au creux des poches.
Autre plage située tout près du phare de Toston, la toute première où nous sommes allés et c’était wouaaahhouuuu tellement il y avait longtemps (en Guadeloupe et en Corse exactement) que je n’avais pas vu une eau si belle à mes pieds.
La plage « Caleta del Marrajo »
Cette fois, nous allons nous baigner du coté du parc naturel des dunes de Corralejo, plus précisément à la Playa Del Moro.
On ne s’arrête pas, oh que non ! car les vagues de la playa de Sotavento n’attendent que nous, si mouvementées que la baignade fut vite oubliée mais quel endroit… un de mes meilleurs souvenirs.
Pour conclure avec ma sélection de plages, car il y en a vraiment beaucoup d’autres, nous finissons avec la Playa Puertito de Los Molinos. Ceux qui viennent à l’aube quand la marée est basse ont la possibilité et la chance que nous n’avons pas eue d’accéder aux grottes de la Cueva de Los Molinos ou Cueva Herminia.
Pas grave, ce sera pour une autre fois ! mais lui, le coucher de soleil on est bien présent pour le voir, et nous ne sommes pas les seuls tellement le lieu fait partie des endroits recommandés pour ceux qui aiment finir leur journée en beauté.

Fin de la journée mais pas du voyage, car sur l’île de Fuerteventura effectivement il y a la mer, mais pas seulement. Donc ça veut dire que mon œil de lynx a pu regarder plus loin que le sable se trouvant sous mes pieds et que surtout je vais devoir immédiatement me bouger à faire ce dernier article avec un grand A (si c’est pas magique franchement le pouvoir de l’auto persuasion hein?).
Promis, je fais vite, car c’est pas si mal et c’est encore gratuit de rêvasser ensemble, merci à ceux qui se sont prêtés au jeu.
Et même à ceux du jeu de l’oie !
Barbara 😷💪☮
Ps: Je ne vous mets pas ci-joints les liens youtube des chansons de Lenorman et de Chedid, bien que leurs cols « pelle à tarte » de chemises valent le détour ! je rajoute plutôt pour ceux à qui cela pourrait servir un jour, les 2 adresses mémorables où le marchand de sable n’avait pas besoin de passer pour nous voir.
http://www.booking.com/Share-uWjzY1
http://www.booking.com/Share-6f9Q6d
© crédits photos Barbara Eichert
Ho! moi je dis grandiose !…et tout simplement sublime ce petit pont, qui dans cette pénombre se donne l’apparence d’un crabe géant , et qui ne fait même pas peur à cette petite fille qui reste là tranquille ! … moi je suis là en effet confinée, mais totalement transportée dans les mille merveilles de Barbara… que j’embrasse tendrement ! 💛
❤️🧡💛💚💙💜🤍🤎❤️🧡💛💚💙💜🤍🤎 tout ça pour toi ! je suis ravie que tu aies pu te changer les esprits. Merci pour ce premier commentaire, alors que tu n’es pas confinée les doigts de pieds en l’air à te la couler douce. Courage maman, on viendra vite t’aider, ne t’en fais pas pour ça.
Belle introduction et superbes photos !!! 🙂
Bon courage pour cette période compliquée, et bonne soirée
Je prends ! merci beaucoup. Entre blogueuse on sait…l’implication, la réflexion, et parfois comme je peux l’exposer il y a les doutes. Mais la passion du mot ou de l’image et la notion de partage qui nous anime balaie tout ça. Les compliments comme les vôtres ne flattent pas l’ego comme on pourrait le croire mais servent juste à se dire qu’il ne s’agissait pas d’un monologue avec soi-même mais bien d’une conversation chuchotée à celui ou celle qui sait l’écouter. Encore merci pour cette attention. A bientôt K
Comme « des airs de désert » du Nevada 🇺🇸 C’est magnifique !
J’aime ces plages toutes uniques et à pertes de vue.
Merci pour tes mots, tes regards photographiques qui nous font du bien.
P.S : ces petites villégiatures de vacances rendent le voyage encore plus charmant 😉
En plus , chère Barbara , de tes si belles photos poétiques, surprenantes, immédiates en rêve…..tu fais resurgir de nos mémoires des ressentis de voyages passés dans le grand ouest américain , le centre rouge australien , la Namibie…..calme , tranquillité, sérénité de la Nature portant à la réflexion
Bises de nous deux. LBG
Merci Baba. De nouveau une belle invitation au voyage. tes photos subliment merveilleusement ces paysages fantastiques. Je me dis que la chèvre devait vous entendre depuis longtemps troubler un tant soit peu le calme environnant et que rassurée elle s’est approchée. Je vous embrasse tous les trois tendrement.
Réponse en file indienne…
Chère Natasha, j’Espère que les 2 adresses sont bien dans la whishlist de tes futurs voyages surtout ! il est évident que cela te plairait autant que moi. Merci pour cet avis qui à mon tour me fait du bien 🙂 A bientôt
aaaah Bernard, que vos voyages passés devaient être incroyables, j’imagine vaguement…et effectivement les routes de Fuerteventura nous en donnent un peu la même sensation, mais à seulement 4h de France ! bientôt votre tour alors ! 🙂 merci pour ce nouveau commentaire, d’être sensible comme tu sais l’être.
Et pour finir, mon Philou merci pour ta présence en cette page, vivement de te revoir, nous patientons avec la tendresse de tes bisous que nous te renvoyons à notre tour. Porte-toi bien