Alors…alors…où en étais-je? ah oui! je vous avais quitté dans la nuit étincelante de Fira située sur l’île de Santorin, c’est donc après un premier méli-mélo de photos toutes plus bleue les unes que les autres, que je poursuis sous un grand soleil la ballade de mes vacances en Grèce.
Pour ce second épisode, je vous propose d’aller un peu plus loin, car ce serait bien réducteur de laisser penser qu’ici tout n’est qu’une succession d’églises orthodoxes aux dômes bleus et rien d’autre de plus ! retournons au cœur de la capitale, puisque Fira c’est aussi des tons pastel, composé d’ocre jaune clair et de beige…
Là, nous sommes à Pyrgos, situé à 8 km au sud-est de Fira, il s’agit du village le plus élevé de Santorin, à la fois discret et à l’écart de la mer il s’y dégage beaucoup de calme et d’authenticité.
Changement d’itinéraire, la route se poursuit en appréciant certains panoramas et le « mickey cactus » paré de figues de barbarie qui se présente à moi !
Nous atteignons le phare d’Akrotiri, avec une hauteur de 10 mètres de haut il fut construit en 1892 par la société Française des phares, il est l’un des plus anciens existants en Grèce. Le phare n’est pas ouvert aux visiteurs mais se rendre ici permet toutefois d’avoir un beau point de vue sur la mer Égée à observer.
Et justement qui dit mer dit aussi plage ! nous voilà donc à la red beach et comme son nom l’indique c’est la plage rouge de Santorin qui doit sa couleur au sable volcanique et aux falaises rouges qui l’entourent. Bel endroit, que je me suis contenté de regarder de loin …en revanche j’ai pu voir de près la manucure tout de bleu et blanc choisie de circonstance par la toute aussi belle asiatique devant moi.
Plage rouge, plage blanche, plage noire…sur l’île de Santorin ce n’est pas la diversité qui manque, reste à choisir entre plages de sables fins ou plages de galets. Notre choix s’est arrêté sur la plus grande de l’île, longue de 9km, la station balnéaire de Périssa est au sud-est de l’île, soit à 15km de Fira. C’est ici que nous avons pu apprécier notre première baignade de l’été et se trouver une place entre les nombreux transats pour sortir enfin nos grandes serviettes de plage.
(allez hop ! l’air de rien…un petit placement de produit au passage 🙂 )
Nous quittons Perissa, dont la blancheur de la petite chapelle nichée dans la falaise n’aura pas échappé à mon oeil de lynx.
En plus des tons chauds d’ocre jaune ou beige évoqué plus haut, se démarque d’une allée située à Imérovigli cette façade rose qui fait le lien avec les nombreuses branches de bougainvillier que nous croisons fréquemment sur l’île.
Jolie fleur de couleur vive, qui orne également l’entrée principale de la location où nous séjournons et que je vous recommande vivement ! Ersi villas se trouve à Firostefani, à l’écart de l’agitation de la capitale tout en permettant de s’y rendre en 5 minutes à pied, son principal attrait était pour nous sa piscine et son tarif mais une fois sur place le charme de notre petite terrasse avec sa vue dégagée sur la mer au lointain ne pouvait que nous combler davantage. C’est avec un certain pincement au cœur que nous avons pourtant bien dû remettre les clefs de notre chambre no 14 à Elias, le maître enchanteur des lieux, en fin connaisseur de l’île il est de bons conseils pour celui qui le sollicite et d’une grande amabilité, toujours disponible et discret à la fois enfin bref c’est sans la moindre hésitation que nous retournerons là-bas un jour. Mais pour l’heure, la fenêtre n’est pas encore fermée alors profitons de ce beau tableau.
Ou de ceux, si abondants et spectaculaires que le long de la caldeira nous offre avec générosité, suffit de se poser et quelque soit où nous nous arrêtons c’est toujours saisissant, et plus encore quand les lumières douces de fin de journée font leur apparition.
Sincèrement, je ne sais pas si mes photos parlent d’elle-même, mais cette île est vraiment une destination « coup de cœur », tout comme Venise qui m’avait enchantée et dont pourtant on me disait par avance « oh là là c’est noir de touristes là-bas… », alors oui inévitablement il y a des emplacements plus peuplés que d’autres où ça grouille de trop et que c’est l’hystérie du selfie collectif à tout prix mais globalement, alors que nous sommes en plein mois d’août, j’en retiens beaucoup de quiétude, d’apaisement même, comme si chacun prenait bien la mesure du moment présent, n’aspirant qu’à profiter au maximum de l’émerveillement du lieu.
Voilà, c’est dans un silence religieux que cette soirée s’achève chuuuuuuuut….
To be continued…
© crédit photos Barbara Eichert
J’adorrrrrrrrre!!!… Ton œil de lynx! a su capter des petits détails,qui m’ont fait cliquer mes paupières d’éblouissement ! … qu’elle est jolie cette porte clouée de planches, c’est comme une sculpture ! et cette petite chapelle nichée dans la colline, elle me fait penser à une maison de poupée… Les ombres chinoises des personnages statiques sur le mur, sont-ils des touristes des habitants ?..Si belle cette fleur fuchsia, que j’ai juste envie de la cueillir et d’en orner mon oreille. Tout est doux !..simple !.. beau !… ❤
Eh oui selon moi c’est essentiel d’être réceptif aux bonnes choses en général, aux bons moments et aux bonnes personnes aussi, mais faut un peu chercher, souvent même, afin de se rendre la vie douce, simple et belle…merci à toi d’y contribuer ❤
Ho la la !!! Ça me donne juste envie de m’y installer. c’est trop beau. Bisous Baba.
Ooooh… C’est tellement beau et charmant. Merci Barbara pour ton partage. Gros bisou ❤ et puis j’aime bien le titre aussi !