Street art à Lisbonne

5ème et dernière publication sur Lisbonne.

J’aurais tenté à travers ma sélection de photos d’y rassembler tous mes souvenirs, et principalement ce que je retiens de plus agréable sur cette ville que je ne connaissais pas.Très souvent, en découvrant une destination j’éprouve beaucoup d’intérêt et de plaisir pour tout ce qui s’y trouve d’original et de coloré alors autant vous dire que dans ce domaine-là le street art figure en bonne place de ce qui m’attire comme un aimant ! D’ ailleurs, à l’ouverture de mon blog j’en avais même consacré une de mes galeries d’images avec déjà mon fils qui prenait la pose et les plus anciens abonnés se souviendront aussi surement de ma visite de la tour Paris 13 il y a déjà 3 ans.

À découvrir ici ou à revoir par là pourquoi pas ?

Mais cette fois il s’agit donc de Lisbonne, qui n’est pas en reste sur le sujet !

Le street art est bien loin d’être une gribouille inutile et disgracieuse ne cherchant qu’à enlaidir et à vandaliser les murs de nos espaces publics, c’est même généralement tout le contraire, les artistes ont la plupart du temps des idées pertinentes et très esthétiques.

J’ai réussi à dégoter le nom d’artiste de certains graffitis, mais d’autres restent encore des énigmes à élucider, alors qui que vous soyez vous êtes les bienvenus à me rajouter en commentaire des infos (fiable de préférence ! ). Obrigado 🎨

La balade commence …

Ces 2 premiers graffitis sont d’Andréa Tarli ( http://www.badtrip.it/index.htm )

Ci-dessous, caché derrière du feuillage, « Brainstorm » réalisé par l’artiste Violant ( http://globalstreetart.com/violant )

Fait par Hibashira ( http://hibashira.com/ )

Fait par Mariana Sampaio ( https://www.behance.net/marianasampaio )

Fait par Léonor Brilha ( https://www.behance.net/leonorbrilha )

Fait par Mariana  Dias Coutinho (http://marianadiascoutinho.tumblr.com/ )

Parfois ça semblait un peu confus …

Puis pas toujours autant que ça… oh oui LOVE💘  !

Fait par Tami Hopf  ( http://www.hopfstudio.com/#/paratissima-2016/ )

Tandis que les oiseaux et les avions de papier s’envolent, d’autres posent leurs mots et leurs points de vue sur les murs, quelquefois sous forme de poèmes…ou pas !

   

Oh oui « DON’T EAT THEM » !  🐷🐮🐑🐥

Yes we can ! « FIGHT SEXISM  » 👄💄👗👙👸

OLGA quatre lettres tracées en bleu, est-ce une déclaration ? peut-être un cri du cœur pour une belle âme au doux regard azur …allez savoir… les Zorro de l’amour ne font pas les choses en petit, y en a même qui nous soufflent aux oreilles des « love me tender », alors forcément on trouve ça minion et on les en remercie !

Fait par Noty et Aroz ( http://www.noty-aroz.com/home )

Fait par Camille Aboudaram ( http://www.camilleaboudaram.com/collage/ )

Ensuite j’ai croisé d’autres gens, pas des personnages de fiction cette fois ! ceux qui de la plus fine pointe de leur feutre au large jet de leur bombe nous en jettent plein les yeux …

Ici l’artiste Flavio Mendes Kiko (http://flaviomendeskiko.com/ )

Fait par Katka

Fait par SKRAN et Fredy Klit (https://www.behance.net/skran ) & (https://www.behance.net/klit )

Fait par Catarina Monteiro

Fait par le collectif Utopia graffiti

Fait par Godmess ( https://www.instagram.com/godmess_/)

Du coup de crayon au coup de marteau …

   

Fait, entre autre, par Mario Belém ( http://www.mariobelem.com/ ) et Nuno Saraiva (http://nunosaraivaillustration.blogspot.fr/ )

Le street art ne se limite pas qu’à la surface des murs …

   

Terminus tout le monde descend ! ici s’arrête la route de mon dernier article et clôture ma thématique Lisboète partagée avec vous depuis septembre dernier. Tout du long de mon séjour, Lisbonne s’est montré très ensoleillé, l’année 2016 qui s’achève au compte-gouttes ne peut pas en dire autant, les médias toujours plus nombreux nous relayent en boucles de sombres drames et de tragiques événements dont le décor commun n’est autre qu’une mare de sang. Plus récemment, présidentielle Américaine oblige, on a vu encore rouge enfin plutôt orange, goodbye Obama, serait-ce lui tout sourire ? P’t’être que j’hallucine…

Depuis, à Paris, la grisaille s’installe et c’est parfois morose. Mais il reste encore la possibilité d’aller chercher en nous notre ciel au bleu parfait, d’y trouver nos bains de soleil secret, et nos mares d’étoiles.

   

Au revoir Lisboa, tu m’en as mis plein la tête, avec tes azulejos partout et ta jolie vue donnant sur le tage, tu m’as fait le grand jeu avec tes palais de Sintra et ta tour de Bélem, et bien sûr ton street art éphémère. Mais, comme ça l’air de rien à la veille de mon départ tu m’as jeté un mauvais sort, fait un vilain tour enfin bref tu dois t’en rappeler, laisse-moi te dire que j’aurais nettement préféré que se soit juste une blague cet instant où tous mes doigts ne pouvaient plus bouger. À mon retour, j’étais de plus en plus rouillée, et je commençais à sérieusement m’inquiéter, sans parler des douleurs qui commençaient à se propager.

Mais rassures-toi Lisbonne, je vais pas te prendre par les sentiments, t’inquiète depuis j’ai de bons médicaments que je prends religieusement et qui me feront toujours un peu penser que c’est sur tes terres et tes pavés que tout a commencé. Non, j’vais pas non plus te faire peur, tu sais parfois y a de bons docteurs et j’sais aussi faire preuve d’un p’tit peu de pudeur, m’en veux pas j’suis comme les enfants et le coloriage souvent ça déborde… j’m’accordre en cette page cette liberté, celle d’avoir envie de me confier, car j’ai eu des jours de rage, mais aussi trouvé du réconfort auprès de mes pépites d’or, alors permets-moi d’adresser un grand merci à toutes ces précieuses personnes de mon entourage. Voilà Lisbonne, j’ai commencé cet article par « J’aurais tenté à travers ma sélection de photos d’y rassembler tous mes souvenirs, et principalement ce que je retiens de plus agréable sur cette ville » comme tu pourras le comprendre, c’était sans parler de tout ça. J’te dis pas à bientôt Lisbonne, car il y a tant à faire, tant à observer encore ailleurs, que ce soit avec ou sans le soleil en pleine face, mais toi et ta mauvaise farce j’vous garde malgré moi à mes côtés avec cette petite musique qui m’dit qu’il faut savoir relativiser, se dire que tout est éphémère et que même les jours d’orage aimer la vie c’est de loin l’art que je préfère.

Barbara

   

© crédits photos Barbara Eichert