Olá !
Je vous avais averti, me voilà encoooooooore de retour !
Je vous l’accorde, nous sommes déjà presque en novembre et ma saga estivale passée sur les terres portugaises n’en finit plus, mais c’est un prétexte pour mieux faire rester l’été, et toc!
Après de grands et beaux détours sur Belém suivi de Sintra, ce nouvel épisode nous ramène sur Lisbonne, car il me semblait vous avoir tout montré auparavant mais j’avais tort….
Souvenez-vous, je vous avais parlé de la ville avec ses nombreux pavés…
… ses trams jaunes et parfois même rouge, sans oublier les innombrables tuk-tuk…
Lisbonne et ses fabuleux belvédères, son château Saint-Georges…
les ruelles colorées du quartier de l’Alfama…
Lisbonne, c’est aussi une histoire de ballon et d’un prénom que certains adorent …
Lisbonne et ses joyeux mélomanes …
et ses airs de fado qui résonnent entre les murs, puis des portraits affichés pour ne pas oublier ceux qui ont tant aimés chanter…
Et bien sûr les Azulejos, ces carreaux de faïence, peints et vernis, assemblés pour former une œuvre représentative d’un paysage ou de personnages. Ces carreaux habillent par milliers les façades des immeubles, L’azulejo est partout au Portugal sur les édifices public et religieux, et même dans le métro.
Les azulejos, voilà où je voulais en venir ! Lisbonne à la bonne idée d’avoir un musée dédié à cela alors il n’était pas question de passer à côté de l’opportunité de visiter un tel endroit.
Le musée (Museu Nacional do Azulejo) se trouve dans le quartier de Santa Apolónia, installé dans le cloître et les dépendances de l’ancien couvent de Madre de Deus, il retrace l’histoire et la fabrication de l’azulejo au Portugal, depuis le XVè siècle jusqu’à la production contemporaine.
Depuis 1550, on fabrique au Portugal des azulejos, le mot azulejo vient de l’arabe « al zuleycha » et signifie « petite pierre polie », l’autre théorie dit qu’azulejo vient du mot portugais « azul » c’est-à-dire bleu. Outre leur fonction décorative les carreaux possèdent un certain nombre de fonctionnalités pratiques: ils sont durables et faciles à entretenir, ils protègent contre la chaleur en été, et contre l’humidité en hiver.
Et puis c’est tout simplement joli non ?
La visite se fait sur deux niveaux, en plus d’y admirer une riche collection d’azulejos, on est tout autant séduits par le cloître maniériste du XVIè siècle, l’église, la sacristie, et la chapelle de Santo António, à l’exubérante décoration baroque.
Une vraie surprise, à laquelle je ne m’attendais vraiment pas !
S’en est fini pour notre visite du musée.
Mais vous savez quoi ? j’ai encore un ultime et dernier épisode à vous faire découvrir prochainement, car même si les azulejos embellissent incontestablement les rues de Lisbonne il existe une autre forme d’art, plus urbaine dont l’énergie créatrice parcourt le monde entier et que j’aime tout particulièrement ….
Alors à bientôt !
Barbara
© crédits photos Barbara Eichert
Ouiii ! Moi aussi j’aime les « azulejos » ! C’est beau !
C’est en effet beau, très beau! … Les teintes sont sublimes, toute cette déclination de ton incroyable de profondeur… Et cette chapelle qui nous met à genoux devant elle si majestueuse !… c’est un joli choc esthétique et merveilleux que tu nous offres là ..
magnifique…comme toujours ! J’ai particulièrement apprécié la photographe par elle même .
Vivement le prochain reportage.
Bernardo di Gio