Un rendez-vous zen à la pagode Hông-Hiên

Bonjour

Cela ne vous aura pas échappé, l’automne s’installe chaque jour un peu plus !

Alors, comme pour mieux retenir le soleil, je ne résiste pas au partage d’un ultime et dernier souvenir de cet été radieux où j’ai eu le privilège de me ressourcer dans le var.

Après vous avoir parlé de la chapelle Notre-Dame-De-Jérusalem je poursuis toujours sur Fréjus, avec un autre endroit de culte, dans la plus vieille pagode de France.

Que je vous dise, nous sommes arrivés là totalement par hasard.

Au départ, très naïvement, vu de loin à travers la vitre de l’auto, j’avais pensé qu’il s’agissait d’un restaurant !!! attirés par les couleurs nous nous sommes donc approchés de plus près pour finalement passer 1 heure de calme absolu, de zénitude absolue devrais-je dire.

Le hasard fait parfois bien les choses, mais selon Paul Eluard il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous !

  

  

La pagode Hông-Hiên est un lieu de culte Bouddhique édifié en 1917, elle fut construite conformément à l’architecture traditionnelle du Vietnam, agrandie au début des années 70, ce lieu spirituel propose une promenade retraçant l’histoire de Bouddha de sa naissance en 624 avant J.-C. à sa mort à 80 ans à Kushinagar en Inde du Nord.

  

  

  

  

  

  

Quel beau rendez-vous ! Nous étions proches géographiquement de l’Aqualand et de Luna Park, quelques heures plus tôt nous avions hésité à nous y rendre, surement que les toboggans y sont vertigineux, probablement que les manèges font tressauter le cœur de plus belle mais sincèrement j’avais envie d’autre chose, quelque chose de moins excessif et de moins bruyant qu’un parc bourré à craquer en pleine saison.

Et puis, tout l’avantage des vacances est aussi de faire des découvertes, d’aller plus loin que les sentiers déjà battus alors ce petit jardin vide qui n’attendait que nous tombait parfaitement bien.

Rien ne nous était familier dans cet endroit, nous n’avons ni prié, ni médité mais nous l’avons suffisamment apprécié pour le voir s’ajouter à nos parenthèses enchantées.

Je referme l’album de l’été, me reste à vous souhaiter un bel automne.

Barbara

© crédits photos Barbara Eichert