Bonjour à tous
Septembre est de retour, avec ses températures à la baisse, les écoles qui reprennent vie, les métros qui se remplissent de nouveaux et mes vacances qui résonnent déjà comme de bons souvenirs.
Souvenez- vous, l’année dernière je vous partageais mon bref séjour passé au Danemark, cette fois c’est dans le sud de la France que j’ai eu le loisir de poser mes petons dans l’eau, le soleil et les palmiers étaient au rendez-vous.
Pour commencer, je vous emmène à Cannes
Il ne s’agissait pas de ma première visite, la première fois remonte à mes 14 ans et pourtant tout m’est apparu assez identique.
Forcément, puisque la Croisette et le mythique hôtel du Carlton sont toujours bel et bien là.
Face au bord de mer …et aux play-boys.
Cannes et ses luxueuses enseignes pour milliardaires, et son armada de voitures dernier cri…
Des carrosseries flamboyantes, sans éraflures, aux prix indécents, que beaucoup observent avec attention et frénésie.Tandis qu’à deux pas, témoin en première loge de ce pathétique défilé touristique, silencieusement assis, presque transparent, dont le regard profond en dit long et m’émeut, certains tentent d’écouler pour deux sous leur panamas, dans la plus grande indifférence générale…
Les panamas cherchent preneurs, les play-boys sont à l’eau, et les lolitas se badigeonnent de Monoï dont j’aime l’odeur qui évoque la plage, mais que dire alors de ce parfum d’élégance que je n’ai pu m’empêcher de capturer ?
Oui l’exception était là, sans lifting intensif, sans grelots 18 carats juste avec ce qu’il y a de nécessaire.
Assez en tout cas pour moi, qui l’ai trouvée la bien moins vulgaire de toute la Croisette à la ronde ! Dans cette ère de jeunesse éternelle, le long de cette baie de Cannes ou regorge le paraître et dont j’aurai pu avoir moult occasions de vous dégoter une sacrée bombasse faisant la brasse, et bien c’est elle que je mets à l’honneur avec son beau chignon blanc ! son imprimé indémodable, son vernis chic et efficace, seule mais connectée d’une oreille à la pointe de la technologie et chaussé avec simplicité dans des ballerines que j’affectionne. Alors j’ajouterais « Madame, vous ne me lirez sans doute jamais, je ne sais pas votre âge, votre nationalité m’indiffère, nos regards ne sont pas croisés, je suis censé évoquer Cannes et ce que j’en retiens, et voilà que j’écris sur vous au détriment des lieux incontournables qui nous entourent, des musées vieux de 100 ans et bien permettez- moi de vous dire combien vous étiez la plus belle et j’ose un peu penser qu’ici sur cette page vous serez ainsi immortelle ».
Comprenne qui pourra …
Je me suis éloigné de la mer, et sous mes pas il est difficile d’oublier qu’ici c’est la ville du cinéma.
Un peu obligé de faire les dignes touristes en allant du côté des marches du palais du festival de Cannes.
Cela m’amusait bien de constater que de toute évidence, en plein mois d’août, les smokings et les mousselines de chez Chanel laissent place aux shorts et aux tongs, tenue correcte de rigueur non exigée.
Rappelez-vous à l’occasion de son 65 ème anniversaire, le festival de Cannes avait cette belle affiche avec Marilyn Monroe comme effigie de son édition 2012. A présent, il est toujours possible de plonger nos yeux dans les siens, en allant près de la gare, le long du Boulevard d’Alsace où elle égaye la rue et sublime la façade du Best Westen Cannes Riviera. Je n’ai pas résisté à confier mon appareil pour prendre la pose non loin de celle dont ♪♪ le cœur est à papa ♫ et dans le mien aussi depuis ma tendre enfance.
Après avoir longé le vieux port, il est temps d’aller du côté du Suquet, ou je sais d’avance qu’il y aura « ce petit je ne sais quoi » qui me plaira davantage.
A commencer par d’autres fresques murales, rendant elles aussi toujours hommage au septième art.
Ci-dessous, le cocasse Buster Keaton et l’éternel Fanfan de la tulipe, Mr Gérard Philippe né à Cannes justement.
Les trompe œil sont si fréquents qu’on ne sait plus ou se trouve le vrai du faux !
Lui, est bien dans le vrai ! en profitant des bienfaits d’un bain rafraîchissant.
Au Suquet, les ruelles sont chaleureuses, les volets souvent clos par cette chaleur permettant aux linges de sécher plus rapidement.
Ici on ne bluffe pas, pas de signe extérieur de richesse, fini le lèche vitrine made in Valentino & co
Aaaah ça y est on respire ! on se rapproche des pierres, on a pris de la hauteur.
Et je dois avouer qu’il était plus agréable de regarder de loin le Carlton, d’observer la Méditerranée au son des grillons, et voir les paquebots doucement prendre le large.
Au revoir Cannes, clap de fin pour moi, merci mais je prends mes bagages et poursuis mes vacances un peu plus loin …
j’aspire à moins de luxe, plus de calme et de volupté. Sans rancune va !
A suivre 🙂
Barbara
© crédits photos Barbara Eichert
Reportage très sympa. Quelle belle ballade…
Super photos !
une jolie prolongation de l’été… Merci Barbara !
Que de souvenirs m’évoquent toutes ces belles photos, J’en ai les yeux et le cœur ému par certaine, tel cet homme à terre qui vend ses panamas, et quelle grâce cette femme aux cheveux blancs ! … puis le Suquet qui me replonge dans toutes nos belles balades ou tu n’étais encore qu’une adolescente de 14 ans, mais déjà avec ce gout pour la photo, les collages et toute la fantaisie qui va avec …
Encore et toujours de belle photos et une très belle ballade au courant de tes mots..
J’ai toujours le même entrain à te lire =)
À très vite